La nécessité de débits multigigabits de type fibre sans fil en Afrique
Les gouvernements et les régulateurs sont confrontés à des demandes de construction et/ou d'activation de dorsales en fibre optique câblée ou de leurs alternatives en fibre optique sans fil à travers l'Afrique.
Alors que tous les pays d'Afrique promettent de numériser leur économie, en partie pour atteindre les 17 objectifs de développement durable (ODD) fixés par les Nations unies pour 2030, ils doivent tous fournir leurs dorsales en fibre optique câblées ainsi que leurs vitesses multi-gigabit en fibre optique sans fil à travers l'Afrique.
Pour atteindre ce dernier objectif (c'est-à-dire des vitesses multi-gigabits sans fil entre les appareils), les administrations africaines du spectre doivent saisir toutes les occasions d'attribuer et d'assigner les spectres appropriés, notamment parce que le coût des dorsales en fibre optique partout s'avère déjà prohibitif sur le continent. Les alternatives sans fil aux vitesses de type fibre optique en Afrique sont tout simplement indispensables.
Ce rapport couvre les principaux défis de la connectivité en Afrique, qui nécessitent des vitesses similaires à celles de la fibre optique, la physique du 60GHz, les technologies et les normes qui fonctionnent dans la bande, les cas d'utilisation, les études de cas des différents continents du monde (y compris l'Afrique) ainsi que les problèmes de coexistence.
Il examine également les régimes réglementaires pour cette bande dans l'UE, aux États-Unis et ailleurs. Enfin, nous résumons nos recommandations pour l'octroi de licences pour la bande 60GHz en Afrique.
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